à la Une

Toutes les Lectures Poétiques

Saison 2022/2023

Vous pouvez écouter ou réécouter les enregistrements en direct du fameux groupes des poètes d’Annonay en Ardèche en cliquant sur ce lien.

https://radiodici.com/shows/lectures-poetiques/

La prochaine saison 2023/2024 des Lectures Poétiques à Radio d’Ici débutera le jeudi 7 septembre 2023 à 18h45.

En attendant, je vous souhaite beaucoup d’émerveillement et de joie en écoutant ces podcast.

A bientôt !

Fabrice Antier

à la Une

Été

Aujourd’hui c’est l’été

Il n’est plus comme il était

Il est à la sobriété

Eau rivières asséchées

Plaine dénudées

Forêts enflammées

Perte de biodiversité

Illustration Anaë Baro-Antier

Quand mais quand l’arrivée

D’actions bien pensées

Pour le bien de l’humanité

De la planète et des multiplicités

D’êtres vivants menacés

Quand mais quand en effet

L’arrêt de nos néfastes activités.

                                                  © Fabrice Antier

à la Une

LECTURES POÉTIQUES MAI 2023

Dernière « Lectures Poétiques », à laquelle j’ai participé dans le petit studio de Radio d’Ici à Annonay en Ardèche, toujours avec les amis des mots Lionel et Rachel, ainsi que Léo à la technique.

Je récite une suite de textes sur la Loire, comme lors de l’enregistrement du mois de mars, « Loire en Variation ».

Léo nous ayant proposé de choisir des morceaux de musique, j’ai désiré faire connaître Jean-Louis Bergère, chanteur, auteur, compositeur, poète angevin. Il interprète ici « Ce qui Demeure »

Voici donc le lien de l’émission des Lectures de ce joli mois de mai

https://radiodici.com/podcast/lectures-poetiques-mai/#proradio-scroller-cue

à la Une

MARCHE OU MEURT

Samedi frileux rue de la Deûme
badauds focalisés par le marché
perception dérangeante de la misère
trois hommes sur leur fessier
assis à intervalles réguliers
adossés aux devantures
esseulés à faire la manche
jour jovial de marché
affligeant pour ceux en marge
les passants baissent les yeux
poursuivent leur marche
indifférents, attristés, troublés...

Petite ville de province
où tout pourrait tourner rond
devrait tourner rond
pour tous les citoyens
toujours des reclus, des délaissés,
de plus en plus
de marginaux dans les recoins 
au yeux de tous, 
au yeux des plus aisés
consommer, consumer, tout épuiser
sans assumer la perte de sens,
la perte d'humanité. 

				
© Fabrice Antier

Ce texte à été publié dans la gazette du centre historique d’Annonay, Gazouillis, N°3, décembre 2022 à mars 2023. Cette gazette est affichée sur les vitrines de ce quartier. Elle est rédigée dans une perspective sociale et culturelle.

à la Une

LES LECTURES POÉTIQUES

Cela faisait longtemps que je n’avais pas publié sur ce blog. Depuis décembre 2022 exactement !

J‘ai pourtant des poèmes à remanier qui pourraient y être posté. Le temps m’a manqué.

Alors, je suis de retour avec un podcast du mois de mars, un enregistrement en direct à Radio d’ici, la radio locale d’Annonay, petite citée en Ardèche Verte.

J‘y déclame des poèmes en prose. Ils ne sont pas si récents. La poésie ne vieillit pas… Des poèmes inspirés par la Loire, chère à mon cœur. J’ai retrouvé un mini recueil de 19 poèmes sur ces paysages ligériens. Au prochain RDV, je continuerais peut-être la lecture de ces textes. En attendant, je vous livre sur ce podcast les quatre premiers.

Vous entendrez également les habitués des Lectures Poétiques : Lionel, le fervent animateur de ces rencontres joyeuses ; Rachel, qui nous fait découvrir des poètes aussi inspirants les uns que les autres ; et Line, qui agrémente les lectures de ses improvisations, toutes poétiques ! Éléonore n’était pas présente, mais nous pensions bien à elle. Et Léo ! N’oublions pas Léo à la régie. Sans lui, nos voix seraient sourdes !

Je vous souhaite une bonne écoute, attentive, relaxante, interrogative, dépaysante !

© Fabrice Antier

https://radiodici.com/podcast/lectures-poetiques-mars/

à la Une

Impermanence

à la Une

La Lumière est l’Amour

Photo © Fabrice Antier

Quand la lumière nous traverse, après l’averse des sentiments, quand la lumière perce les secrets du cœur, joie, joie, joie ! Sur le mur enlacé par l’effusion des rayons de cette fin d’après-midi hivernale.

Et la pierre, noble pierre sans voix, pourtant porte le mystère jusqu’aux confins des âges, la pierre s’illumine comme un feu soudain allumé par le soleil vibrant de toute part.

Un chemin s’éclaire, une nouvelle voie, une nouvelle donne rentre dans le jeu de l’esprit. Un éclair instantané trouve la sinuosité ou s’insinuer profondément dans la conscience avec une resplendissante clarté.

La lumière et l’amour.

La lumière est l’Amour.

© Fabrice Antier

à la Une

Rivière de vitalité

Flot de vie © Fabrice Antier

Il était une rivière au flot de reflets argentés.

Elle coulait de sa source à son estuaire sans conscience de sa destinée. C’était une rivière qui nous rappelait la fraîcheur toujours renouvelée de la vie. Qui s’y baigne une fois reçoit une douceur de vitalité pour avancer sans ramer dans les marécages de nos obscurités.

On s’y pose en silence auprès d’un rocher, ses rochers comme agglutinés par la force du hasard les uns contre les autres font parfois barrage à l’eau vive. L’eau qui nous survivra, secrète, courre d’amour et sans retour. Les rayons du soleil la pénètre avec une chaleur frétillante, réveillant le moindre petit poisson. On s’y pose en sérénité. L’on s’y laisse envoûter par la mémoire de l’eau et le scintillement des remous, le susurrement du ruisseau.

On s’y pose en joie contemplative. L’on reçoit ce que notre cœur accepte : la douceur vive d’une harmonie naturelle.

On s’y retrouve comme un enfant joyeux.

© Fabrice Antier

Pour une petite âme attirée par la lumière

à la Une

L’Arbre Majestueux

L’Arbre Majestueux © Fabrice Antier

C’est un arbre majestueux que j’ai rencontré dans une forêt de résineux. Avec ses grands yeux d’ours bruns, il me regardait fixement. Comme s’il avait quelque chose à me raconter. Je l’ai bien observé, je me suis approché de lui, comme si on reconnaissait un ami laissé là depuis longtemps. J’ai caressé son écorce. J’ai senti sa résine. Je l’ai entouré de mes bras et j’ai perçu sa force, entre terre et ciel. Il était suspendu, là, depuis au moins cent ans, ses racines profondément enfouies dans le sous-sol de pierrailles. Il avait connu le siècle précédent, avec ses conflits, ses découvertes, ses libertés, ses progrès, ses changements incessants. Chaque écaille de son écorce portait les traces de sa mémoire. Il avait vu un maquisard se cacher contre son tronc pour échapper aux balles ennemies. Il avait vu des enfants jouer à cache-cache en tournant frénétiquement autour de lui. Il avait protégé de la tempête des amoureux transis. Il avait résisté au feu quand la canicule embrasait la forêt de pinède. Il était resté fort, noble, comme le roi inébranlable de ce territoire forestier.

Aujourd’hui, il sauvegardait le souvenir d’une nature fertile, abondante, généreuse pour les règnes animal, végétal, minéral et humain. Il nous montrait le chemin à prendre pour comprendre à nouveau la nature et la respecter comme on respecte ce qui nous est le plus cher au monde. Quand le plus précieux pour nous disparaît, on est triste, on est accablé de regrets, surtout si on n’a rien fait pour le préserver. Cet arbre, dans sa majesté séculaire nous murmurait simplement la vérité nue de l’interdépendance de toute vie sur terre. Il ne nous faisait pas la morale, ni une leçon, il nous offrait simplement sa sagesse de vielle écorce égratignée par les années. Retiendrons-nous son message bienveillant pour veiller sur lui et tous ses congénères, et tout son écosystème ? Pouvons-nous aussi lui montrer que notre conscience humaine est empreinte de sagesse.

Il ne tient qu’à nous…

© Fabrice Antier

Aveuglement

L’essence se perd
Perte des sens
Aveuglément
et sans conscience

La race humaine erre
dans un désert immense
Ni gouvernail ni bon roulement
sans mûre gouvernance

Sourd à tous cris
Ego, désirs assouvis à tout prix
Fausse liberté de consommer

Tout serait-il par nous écrit ?
N’aurions-nous pas d’esprit ?
Humanité : tout consumer !

© Fabrice Antier

LE RETOUR DES LECTURES POÉTIQUES

Après plusieurs mois de relâche poétique, nous avons le plaisir de vous faire écouter à nouveau des auteurs amateurs vivant en Ardèche. Egalement, des découvertes d’auteurs plus ou moins connus, à travers des lectures d’extraits de recueils édités en livre.

Les Lectures Poétiques reprennent pour vous inviter à l’écoute attentive et laisser libre cours à votre imagination.

Voici le lien de la dernière émission du 4 avril 2024, avec comme poètes et lecteurs, notre cher animateur Lionel, notre découvreuse de texte, Rachel, et notre poète angevin, Fabrice.

https://radiodici.com/podcast/lectures-poetiques-avril-2024

Nous vous souhaitons une très bonne écoute !

Lectures Poétiques de novembre

Dessin réalisé avec ma fille, 7 ans

En direct sur Radio d’ici, podcast de l’émission mensuelle Lectures Poétiques.

Lecture par les auteurs de leurs poésies en vers ou en prose, et de textes choisis de poètes nationaux ou internationaux.

Écoutez et savourez !

Fabrice Antier

https://radiodici.com/podcast/lectures-poetiques-octobre-2/

LES OISEAUX SAUVAGES

© Fabrice Antier

VIVRE PLEINEMENT

Espace vibrant © Fabrice Antier

Se lever le matin

en décidant de vivre pleinement sa vie.



Savourer chaque instant

comme s’il était le dernier.



Être agréable avec les gens rencontrés

comme si on n’avait plus l’occasion de les voir.



Prendre du temps pour respirer

comme si c’était notre dernier souffle.

S’arrêter dans le fourmillement journalier,

contempler la nature qui recèle tant de beauté.



S’étonner d’infimes merveilles

cachées aux yeux superficiels.



Goûter vraiment la nourriture.

Marcher en sentant chaque pas, chaque enjambée.



Sourire aux vivants,

à la vie.



Écouter

les battements du monde.

© Fabrice Antier

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer